
Les 10 villes les plus laides du Brésil
il y a quelques jours, en parcourant la presse de l'Etat de Goiás, j'ai découvert que Anápolis, la plus grande ville de l'Etat en dehors de l'agglomération de Goiânia, figurait dans le peu flatteur Top 10 des villes les plus laides du Brésil. Et en effectuant quelques recherches sur google, j'ai constaté que ces classements qui ont pour objet les villes les plus moches, existent depuis plusieurs années.
"Des classements établis sur base de l'intelligence artificielle"
Subjectifs et controversés, ces classements sont établis sur base de l'intelligence artificielle qui analyse les articles de presse, les commentaires des habitants et des touristes sur les forums, les réseaux sociaux et les sites web. L'IA prend en compte les infrastructures déficientes, la mauvaise planification urbaine, la pollution, le manque d'espaces verts ou encore la faible préservation du patrimoine historique.
Voyons ce Top 10 le plus récent, établi par ChatGPT. Notons qu'à l'exception de Anápolis, toutes ces villes sont des villes satellites, cités dortoirs ou banlieues fortement industrialisées, situées à la périphérie de grands centres.
1. Cubatão (Etat de São Paulo)
Important centre industriel dans la périphérie de Santos, le plus grand port d'Amérique du Sud, Cubatão traîne depuis les années 1980 une triste réputation. A l'époque, la ville fut considérée par l’ONU comme la plus polluée du monde, ce qui lui valut le surnom de "Vallée de la Mort" et une notoriété internationale en raison des problèmes de santé de sa population liés à la pollution atmosphérique. Toutefois, grâce à la collaboration entre les industries et les pouvoirs publics, la ville a investi dans la restauration de son environnement et l'amélioration de la qualité de l'air. En 1992, elle a reçu le titre de "ville symbole de récupération environnementale" de l'ONU.
Même après quatre décennies, Cubatão qui compte 134.000 habitants, ne parvient pas échapper à cette appellation de "Vallée de la Mort".
2. Ananindeua (Etat de Pará)
Ville dortoir de 509.000 habitants accolée à Belém, Ananindeua à connu une urbanisation rapide et anarchique, sans infrastructures de base. A partir des années 1980, la croissance de la population s'est accélérée en raison du manque d'espace pour la construction de nouveaux logements à Belém, ville où 57% des habitants vivent dans des favelas. Voyez: Plus de la moitié de la population de deux capitales brésiliennes vit dans des favelas.
3. São João de Meriti (Etat de Rio de Janeiro)
4. Belford Roxo (Etat de Rio de Janeiro)
Belford Roxo (447.000 habitants) est une autre grande banlieue du nord de Rio. La ville fait l'objet de critiques pour ses infrastructures précaires, un urbanisme défaillant, un manque d'assainissement et d'entretien des routes.
5. Guaíba (Etat de Rio Grande do Sul)
Située dans la région métropolitaine de Porto Alegre, Guaíba est marqué par la présence industrielle et le manque de mobilité urbaine adéquate, ce qui nuit à son esthétique générale.
6. Contagem (Etat de de Minas Gérais)
Important pôle industriel, Contagem est accolée à Belo Horizonte. La ville de 623.000 habitants est confrontée à des problèmes de pollution et d'urbanisme, avec de nombreuses zones dédiées à l'industrie et peu d'espaces consacrés aux loisirs et à la nature.
7. Anápolis (Etat de Goiás)

Traversée par plusieurs grands axes routiers, Anápolis est un important centre industriel et logistique situé sur l'axe Brasilia Goiânia. La ville de 420.000 habitants a connu une croissance rapide et engendré un paysage caractérisé par des entrepôts, des usines et des avenues manquant d'harmonie visuelle et de verdure.
Une étude menée en 2023 par Exame, le magazine brésilien de l'économie et des affaires, classe Anápolis parmi les 10 villes les moins chères pour bien vivre au Brésil. En quelque sorte, une ville laide mais pas chère.
8. Mesquita (Etat de Rio de Janeiro)
Comme les municipalités voisines de São João de Meriti et de Belford Roxo, qui figurent également dans ce classement des villes les plus laides du Brésil, Mesquita fait partie de la Baixada Fluminense, l'une des trois sous-régions qui composent la métropole de Rio de Janeiro. Avec une urbanisation anarchique et des infrastructures déficientes, notamment en matière d'assainissement, Mesquita (167.000 habitants) est citée parmi les villes les plus mal planifiées du pays.
Si Rio porte le nom de "ville merveilleuse", ce n'est certainement pas le cas de la partie nord de l'agglomération.
9. Itaquaquecetuba (Etat de São Paulo)
Située au nord-est de la région métropolitaine de São Paulo, Itaquaquecetuba a connu une croissance rapide sans que les investissements dans les infrastructures suivent le même rythme. Il en résulte une ville où la circulation est dense, les problèmes urbains importants et le charme visuel limité. La localité de 369.000 habitants fait partie des plus pauvres de l'Etat de São Paulo, près de la moitié de la population vit dans des zones défavorisées.
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