Blumenau (Santa Catarina)

Les 10 villes les plus propres du Brésil

Il y a quelques mois, le prestigieux cabinet conseil PricewaterhouseCoopers et l'Association Brésilienne des Déchets et de l'Environnement (ABREMA), ont présenté l'édition 2023 de l'ISLU, l'Indice de Durabilité du Nettoyage Urbain (Índice de Sustentabilidade na Limpeza Urbana). Cet indice est un outil statistique qui évalue la gestion des services de nettoyage urbain et la gestion des déchets solides des municipalités du Brésil.

L'Indice de Durabilité du Nettoyage Urbain

Créé en 2016, l’ISLU intègre quatre dimensions:

• L'engagement municipal: cette dimension tient compte du pourcentage de la population desservie par les services réguliers de collecte des déchets solides et de l'Indice de Développement Humain Municipal, basé sur le revenu des habitants, la santé et l'éducation;
• La viabilité financière: la dimension identifie les redevances liées aux services de collecte et de recyclage et dans quelle mesure ces revenus spécifiques couvrent le coût des services;
• La récupération des déchets collectés: il s'agit de la partie recyclée par rapport à la masse des déchets collectés;
• L’impact environnemental: le passif environnemental d'une municipalité est mesuré sur base de la quantité de déchets éliminés de manière inappropriée.

Dans l'édition de 2023, 3.947 municipalités ont été évaluées, soit 71% des villes du pays. Toutes n'ont pu être notées car 1.623 d'entre elles, la plupart de petite taille, ont omis de compléter le Système National d'Information sur l'Assainissement (SNIS), la principale base de données qui alimente l'ISLU. Parmi les mauvais élèves, figurent 15 des 116 villes de plus de 250.000 habitants.

70% des municipalités brésiliennes affichent un score "très faible"

Plus il est proche de 1, meilleur est le score de l'ISLU:

• 2.272 municipalités (70%) se situent dans la fourchette "très faible", score jusqu'à 0,499;
• 679 municipalités (17%) dans la fourchette "basse", note jusqu'à 0,599;
• 346 municipalités (9%) dans la fourchette "moyenne", note jusqu'à 0,699;
• 150 municipalités (4%) dans la fourchette "élevée", note jusqu'à 0,799;
• aucune municipalité dans la fourchette "très élevée", score de 0,800 et plus.

Les villes de plus de 250.000 habitants (101 villes) obtiennent le meilleur score moyen et celles de moins de 50.000 habitants (3.429 municipalités) affichent le score moyen le plus faible. Comme lors des éditions précédentes, les communes situées dans la région Sud enregistrent le meilleur score moyen et celles situées dans le Nord et le Nord-Est, les plus mauvais.

Top 10 des villes les plus propres (plus de 250.000 habitants)

1. Florianópolis (Santa Catarina - Sud)

La municipalité de Florianópolis (537.000 habitants) est régulièrement mise à l'honneur parmi les meilleures villes pour vivre au Brésil et parmi les destinations touristiques les plus appréciées du pays.

Le territoire de la capitale de Santa Catarina est très étendu puisqu'il couvre l'ensemble de l'île de Santa Catarina, reliée au continent par deux ponts. L’île est célèbre pour la beauté de ses collines couvertes de forêts subtropicales, de son littoral très découpé et de ses plages.. L’endroit est également prisé par les amateurs d'huîtres (le principal centre ostréicole du pays se trouve ici), de crevettes géantes et de fruits de mer.

2. Blumenau (Santa Catarina - Sud)

Ville de 362.000 habitants à 130 km de Florianópolis, Blumenau est célèbre pour son Oktoberfest, à la fois fête de la bière et festival de tradition allemande, organisée en octobre. La ville a été fondée en 1850 par des colons allemands et aujourd'hui encore, plus de la moitié des habitants de Blumenau est d'ascendance allemande. Architecture des bâtiments, brasseries artisanales, gastronomie, folklore, tout rappelle les traditions, la culture et l'identité allemandes.

3. Campinas (São Paulo - Sud-Est)

A 100 km de São Paulo, Campinas (1.214.000 habitants) est une véritable métropole, l'un des plus importants centres économiques et industriels du Brésil. Son aéroport est le siège opérationnel de la compagnie aérienne Azul.

4. Ponta Grossa (Paraná - Sud)

La ville de Ponta Grossa compte 358.000 habitants et est située à 100 km de Curitiba. Parmi les manifestations de fin d'année, la Münchenfest est l'une des plus grandes fêtes du sud du Brésil, visant à promouvoir la culture et la gastronomie allemandes.

5. São Vicente (São Paulo - Sud-Est)

A seulement 70 km de São Paulo et située entre Santos, le plus grand port du Brésil et la cité balnéaire de Praia Grande (voir ci-dessous), la ville de São Vicente compte 330.000 habitants.

6. Parnamirim (Rio Grande do Norte - Nord-Est)

En bordure de l'océan, juste au sud de Natal, Parnamirim a connu une forte croissance démographique ces dernières années et compte aujourd'hui 272.000 habitants. La ville abrite la première base aérienne de lancement de fusées d'Amérique du Sud et est célèbre pour le "Cajueiro de Pirangi", le plus anacardier du monde (photo ci-dessus) qui s'étend sur une superficie de 8.500 m².

7. Praia Grande (São Paulo - Sud-Est)

Juste à coté de Santos et de São Vicente (voir ci-dessus), Praia Grande (350.000 habitants) est l'une des cités balnéaires les plus fréquentées du pays. La localité compte 12 plages qui s'étendent sur plus de 22 km de long.

8. Contagem (Minas Gerais - Sud-Est)

A 20 km à l'ouest de Belo Horizonte, Contagem fait partie de la région métropolitaine de la capitale de Minas Gerais. Commerces et industries constituent les principales activités économiques de cette ville de 620.000 habitants.

9. Aparecida de Goiânia (Goiás - Centre-Ouest)

Ville dortoir située au sud de l'agglomération de Goiânia, Aparecida de Goiânia compte plus de 600.00 habitants. De nombreuses entreprises et industries sont installées le long de la BR-153, le grand axe routier national qui traverse la localité.

10. Santo André (São Paulo - Sud-Est)

Cette ville de près de 750.000 habitants est située à une vingtaine de km au sud-est de São Paulo. Important bassin métallurgique dans les années 1950, les industries ont progressivement quitté la région à partir de 1990 et aujourd'hui l'économie de Santo André est orientée vers les services et le commerce.